Clémence Pavic 
Économie 

Aux prises avec la pénurie de main-d’œuvre, le Québec est en quête de travailleurs qualifiés… Pourtant, des personnes immigrantes formées à l’étranger qui doivent faire reconnaître leurs compétences ici peuvent être freinées par les contraintes financières auxquelles elles font face à leur arrivée. En offrant de petits prêts, l’organisme communautaire Microcrédit Montréal veut améliorer la vie de ces nouveaux arrivants.

« Le microcrédit est un outil précieux pour les personnes issues de l’immigration et de la diversité, car elles sont souvent exclues des réseaux de financement traditionnels, indique Indu Krishnamurthy, directrice générale de l’organisme. Elles ont parfois un manque, une absence ou un mauvais historique de crédit, ou encore un manque d’actifs pour donner une garantie. »

En octroyant des prêts d’honneur qui oscillent généralement aux alentours de 7000 $ — mais qui peuvent parfois grimper jusqu’à 20 000 $ —, l’organisme, anciennement connu sous le nom de l’Association communautaire d’emprunt de Montréal (ACEM), soutient autant les travailleurs étrangers qui veulent faire reconnaître leurs diplômes ici que ceux qui souhaitent se lancer en entrepreneuriat.

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Photo: Adil Boukind Le Devoir | La directrice générale de Microcrédit Montréal, Indu Krishnamurthy, veut aider à l’intégration des immigrants au Québec.