Architecte au Liban, Farid Saliba vit et travaille aujourd’hui dans le Centre-du-Québec. Malgré le long processus de reconnaissance de son diplôme et de ses expériences passées, rien n’entame ses aspirations professionnelles et sa détermination à offrir le meilleur à sa famille.

Farid Saliba

Farid | « Mon objectif est d’ouvrir ma propre firme d’architecture au Québec pour poursuivre mes projets »

Installé avec sa famille à Drummondville depuis un an, Farid Saliba a trouvé au Québec la stabilité qu’il espérait en quittant le Liban.

« C’est l’endroit idéal pour la famille, lance cet architecte de profession. L’immigration, c’est un projet que je fais surtout pour mes enfants, pour qu’ils puissent avoir un meilleur avenir. »

Faire valoir son expertise

Pour vivre cette nouvelle vie, Farid a dû laisser derrière lui son bureau, Archaotic, où il réalisait des projets aussi bien résidentiels que commerciaux. Qu’à cela ne tienne, il est bien déterminé à rebâtir une entreprise sur son territoire d’adoption.

« Je travaille ici comme candidat à la pratique de l’architecture dans un bureau de Saint-Christophe d’Arthabaska, proche de Victoriaville. Je sais que quand je serai membre de l’Ordre des architectes, j’aurais encore plus de possibilités. Mon objectif est d’ouvrir ma propre firme d’architecture au Québec pour poursuivre mes projets », explique-t-il.

Un prêt des plus utiles

Pour retrouver son titre, Farid a donc commencé les démarches auprès de l’Ordre afin d’obtenir une équivalence de diplôme « J’ai d’abord présenté mon diplôme libanais au Regroupement des ordres d’architectes du Canada [ROAC] et on m’a dit que j’étais admissible. Il fallait payer une somme d’argent, et on m’a informé que si je voulais poursuivre le processus, je pouvais faire un prêt à Microcrédit Montréal », se souvient-il.

Un coup de pouce bienvenu pour ce nouvel arrivant. « Lorsque tu viens d’un autre pays, il y a beaucoup de dépenses : le loyer, la vie quotidienne… Ce prêt, c’est le soutien pour recommencer à zéro! »

Farid Saliba

Gratitude et espoir

Au-delà de l’aide financière apportée, Farid s’estime chanceux d’avoir croisé la route de Microcrédit Montréal. « L’équipe est vraiment accueillante, et leur suivi est efficace et rapide. J’ai senti qu’on travaillait ensemble à atteindre le même but, notamment quand ils ont fait la coordination de mon dossier avec la caisse Desjardins. »

Aujourd’hui, l’architecte entrevoit la fin de ses démarches. Un aboutissement qui le rend optimiste pour la suite de son parcours d’intégration.

« Il me reste à présenter mes projets professionnels réalisés au Liban et au Canada pour décrocher mon certificat AÉVE [Architectes de l’étranger ayant une vaste expérience] et le fournir à l’Ordre le plus tôt possible. Je pense que tout va bien s’arranger pour moi et ma famille ici. En tout cas, je travaille fort pour ça! »

Comme Farid, vous souhaitez profiter de l’aide financière de Microcrédit Montréal pour faire reconnaitre votre expérience et votre diplôme obtenus à l’étranger?

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