Bachelier en génie aéronautique originaire de Colombie, Andres Villegas Ceballos a choisi Montréal pour faire carrière dans l’aérospatiale. De sa maitrise à l’ÉTS jusqu’à ses premières expériences professionnelles québécoises, il a su mettre toutes les chances de son côté pour réaliser son rêve.

Andres Villegas Ceballos, ingénieur en génie aérospatial

Andres | « C’était un rêve de venir à Montréal, car c’est une des trois villes au monde où l’on peut construire un avion à partir de zéro. »

Andres a de quoi être fier. Aujourd’hui chef de projet technique à Montréal, il travaille pour une entreprise de conseil aux clients prestigieux de l’aérospatiale, comme Bombardier ou Pratt & Whitney. Et c’est précisément ce qu’il souhaitait en quittant la Colombie, où les débouchés pour son profil sont quasi inexistants.

Un parcours entre découverte, débrouillardise et ténacité

Déterminé à tenter sa chance, le jeune homme s’envole d’abord pour un séjour exploratoire dans la métropole. Son objectif à l’époque? « Voir si j’aimais la ville, et aussi apprendre le français pendant 6 mois », se souvient-il.

Cette expérience inoubliable marquera un tournant dans sa vie « Dès mon retour au pays en 2019, j’ai lancé mon processus d’immigration au Québec et j’ai déposé ma candidature pour effectuer la maitrise en génie aérospatial de l’École de technologie supérieure. »

Accepté dans ce programme d’études, Andres revient à Montréal pour y suivre ses cours et décroche son premier stage chez un grand fabricant de moteurs d’avion. Mais il comprend qu’il faudra faire reconnaitre son expérience et son bac en génie aéronautique acquis en Colombie pour exercer comme ingénieur au Québec, et évoluer professionnellement.

« Je savais que ces démarches [auprès de l’Ordre des ingénieurs] existaient, mais je ne savais pas que c’était aussi important et valorisé ici, raconte-t-il. En faisant mes recherches, j’ai vu sur internet que Microcrédit Montréal avait ce programme de prêts pour appliquer à l’Ordre [des ingénieurs]. »

Une intégration accélérée

Andres obtient rapidement son financement chez Microcrédit Montréal, et reste encore surpris de l’accompagnement dont il a bénéficié « J’ai eu accès à des ressources pour les immigrants plus facilement, ajoute-t-il.

En route pour la résidence permanente, Andres compte sur son futur titre d’ingénieur pour accéder à des opportunités d’emploi encore meilleures, notamment dans des projets gouvernementaux. Et pourquoi pas à l’avenir devenir consultant à son compte dans ce domaine qui le passionne tant.

« Sans Microcrédit Montréal, ç’aurait été plus difficile pour moi d’accéder à l’Ordre des ingénieurs du Québec, conclut-il. Pour moi, le processus va se terminer, et je vais bientôt obtenir mon titre et mon permis. Le prêt m’a permis d’avancer d’un an dans ma carrière. »

Comme Andres, vous souhaitez profiter de l’aide financière
de Microcrédit Montréal pour faire reconnaitre votre expérience
et votre diplôme obtenus à l’étranger?

Partager cet article​